Source: International Monetary Fund (IMF) |

Le Conseil d’administration du FMI approuve un accord de 241,5 millions de dollars au titre de la FEC en faveur du Togo

La décision du Conseil d’administration permet un décaissement immédiat de 25,17 millions de DTS (environ 34,5 millions de dollars américains)

Les résultats de l’économie togolaise ont été solides ces dernières années, avec une croissance soutenue et une inflation basse

WASHINGTON D.C., États-Unis d'Amérique, 8 mai 2017/APO/ --

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd’hui un nouvel accord triennal en faveur du Togo au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), pour un montant de 176,16 millions de DTS (120 % de la quote-part du Togo, ou environ 241,5 millions de dollars américains) en appui aux réformes économiques et financières entreprises par le pays[1].    

La décision du Conseil d’administration permet un décaissement immédiat de 25,17 millions de DTS (environ 34,5 millions de dollars américains). Le reliquat sera échelonné sur la durée du programme, sous réserve de revues semestrielles. 

Le programme des autorités appuyé par la FEC a pour objectif de consolider la stabilité macroéconomique et de promouvoir une croissance durable et inclusive. Il vise à réduire le déficit budgétaire global de manière considérable en début de période afin d’assurer la viabilité à long terme de la dette et de la position extérieure ; à recentrer la politique économique sur une croissance durable et inclusive en ciblant les dépenses sociales et en engageant des dépenses dans les infrastructures de manière viable sur le plan financier ; ainsi qu’à corriger les faiblesses existantes du secteur financier, surtout dans les deux banques publiques. 

Lors de la même réunion, le Conseil d’administration a également achevé les consultations de 2016 au titre de l’article IV. Un communiqué de presse distinct sera publié sous peu. 

Après les débats du Conseil d’administration sur le Togo, M. Tao Zhang, Directeur général adjoint, a fait la déclaration suivante :  

« Les résultats de l’économie togolaise ont été solides ces dernières années, avec une croissance soutenue et une inflation basse. La croissance a été portée par le niveau élevé des investissements publics qui ont été engagés pour s’attaquer aux déficits considérables des infrastructures. Cependant, ces dépenses d’équipement ont aussi fait monter la dette publique et la pression sur le service de la dette, ce qui a évincé les dépenses sociales nécessaires. Par ailleurs, les déficiences persistantes du secteur financier n’ont pas été corrigées. 

« Le nouvel accord au titre de la FEC appuiera les efforts déployés par les autorités pour assainir les finances publiques, tout en préservant l’espace nécessaire pour engager des dépenses de lutte contre la pauvreté. La gestion des finances publiques et de la dette sera renforcée, de même que l’administration des recettes. Les deux banques publiques sous-capitalisées seront consolidées en une seule institution saine. Les normes de réglementation et de contrôle du secteur de la microfinance seront renforcées. 

« Les perspectives économiques à moyen terme sont favorables : l’activité du secteur privé devrait bénéficier de l’amélioration des infrastructures et du climat des affaires. Cependant, les progrès futurs dépendront de la bonne exécution du programme macroéconomique ambitieux et de la poursuite de réformes structurelles plus larges visant à améliorer la gestion des finances publiques et à satisfaire les besoins sociaux. » 

[1] La FEC est un mécanisme de prêt qui apporte un accompagnement soutenu à moyen ou à long terme sous la forme d’un programme dans les cas de problèmes persistants de balance des paiements

Distribué par APO Group pour International Monetary Fund (IMF).